L'oeuvre sans original. Du brouillon à l'autotraduction et retour

MONTINI C
2013-01-01

2013
Cet essai part de l’hypothèse que les romans de transition de l’anglais vers le français, Watt et Mercier et Camier, et la trilogie romanesque, Molloy, Malone meurt et L’Innommable ont permis à Beckett de se détacher des canons de la grande littérature de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. En effet, ces romans se présentent tous comme des textes en devenir, voire des brouillons, susceptibles d’être modifiés sans cesse tout en mettant en crise leur statut d’original. Condamnés à rester des copies, copies infidèles, qui peuvent être traduites, voire trahies à l’infini grâce à un jeu de démystification où les langues jouent un rôle fondamental, ces romans montrent la multiplicité de façons de dire (ou écrire) qui sont autant de façons de représenter une vérité illusoire.
Génétique des textes, théorie de la traduction, autotraduction, Samuel Beckett
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/20.500.12607/34298
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